Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mon Ciel Vanille
23 décembre 2007

Petit salaud

Elle en a fini de jouer à la poupée

Tu sais sa vie était loin d’être un conte de fée

Elle en avait jusqu’ici bien trop bavé

Et depuis, avait elle seulement osé aimer ?

Quand elle t’a rencontré c’était un dimanche matin

Il faisait gris, ou chaud, elle ne souvient plus très bien

Tu lui as sorti des jolis mots et des phrases bateau

Un soir de novembre elle t’a laisser goûter à sa peau

Tu t’es servi d’elle alors qu’elle était si belle

Elle croyait en toi mais avait tellement tord

Et toi tu restes là à sourire sans aucun remords

Cette histoire que tu as de loin créer

Elle est pas la seule à l’avoir inventée

Mais tu as préféré fuir que de les laisser dire

Ces gens qui se mêlent et s’entremêlent

De sa vie de bohème qui colle pas à la tienne

Elle aime, et se sème, mais où est le problème ?

Et dire qu’elle avait cette fois tourner la page

Tu n’étais devenu pour elle qu’un mirage

Y’avait plus rien à faire pour qu’elle te revienne

Mais il a fallut que tu lui rejoues la scène

Du mec paumé, et mal dans sa peau

Et de tout son long allongée sur le dos

Elle t’a pardonné de tes vas et viens

Dans sa vie et entre ses reins

A peine quelques semaines plus tard

Tu es venu déposé tes mots sur son trottoir

Ça la fait sourire que tu t’en ailles encore

Après avoir, sans remords, abusé de son corps

C’est plus facile de fuir que de continuer à mentir

Son ventre tout rond te ferais passer pour un con

Car elle n’est  pas la seule a avoir mordu à l’hameçon

Ce soir la pauvre touche du bout des doigts

La seule chose que tu as osé lui laisser de toi

Le fruit de tes fausses promesses

A ne vouloir en fait que ses fesses

Pourquoi tout à coup regardes tu vers le sol ?

Assumes pour une fois de ne pas être un homme

Maurane (23 décembre 2007)

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité