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Mon Ciel Vanille

17 février 2008

De temps en temps

D'accord j'ai rien compris à tes non dis
Mes ce sont ceux que tu prononces
Qui m'enfoncent dans l'agonie
Je ne dis pas ça pour que tu renonces
Juste que les chansons m'ont tout appris
de ces hommes qui se défoncent
pour oublier le temps pourris

Mais tu tournes en rond dans le fond du lit
Tu cherches en vain des mots faciles
Moi je connais par choeur ce que tu en dis
J'en suis pas à me première idylle
Tu ne trouves plus les phrases bateaux
Qui font comprendre que tout est faux
Que je dois retirer mes ongles de ton dos
Pour ne pas trop m'habituer à ta peau

Alors tu divagues sur mon corps
Tu me dis que l'amour c'est effet mer
Que tu n'y crois plus et j'ai tord
D'espèrer un jour nous foutre en l'air
Avec des mots d'amour en papier maché
Des caresses et des odeurs démodées
C'est fou ce que le temps a prit son temps
Pour qu'on refoule tant nos sentiments

Mais dis moi non pour du bon
l'amour à minuit ou à midi
je m'enfou  je mors à l'hameçon
Cherche pas minuit à quatorze heure
Je suis une grand fille qui n'a plus peur
Des méchants loups dans de ton espèce
Qui refuse d'être tenu en laisse

Entre les vas et viens
Après les coups de vent
Tous mes airs de rien
tes centaines de faux semblant
Moi je m'en balance
Si t'appel ça de l'amour
je change de cadence
dès le premier jour

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10 février 2008

C'est la vie qui la dit

L'histoire aura raison de moi

La fin sera moche en sois

C'est ce dont je suis le plus sûre

Comme d'une histoire d'amour bien mûre

La vie et puis la mort

L'ennui et puis l'amour

Le temps d'une chanson

Le moment d'avoir l'air con

Mon histoire n'est que le fruit du hasard

Que j'épluche et contrôle à l'abris des regards

Faire semblant d'y croire la peau nue

Pour ensuite se faire manger toute crue

Elle file à toute allure

Sans demi mesure

La vie et puis la mort

L'ennui de ces deux corps

Rêver tout bas c'est déjà ça

Peu importante les pourquoi

Les comments souvent trahissent

Et les rêves s'évanouissent

Je promet plus monts et merveilles

Moi je ne vis qu'à travers les séquelles

Tu t'en lasseras un jour comme la vie

“C'est écrit” c'est la chanson qui la dit

19 janvier 2008

J'aime les garçons

J’aime les garçons aux cheveux longs

J’aime les garçons qui chantent des chansons

J’aime les voir absents

J’aime les voir souvent

J’aime regarder la fumée sortir de leurs bouches

J’aime voir mon corps nus qui d’un seul mot se couche

Les voir par hasard

Sortir d’un placard

J’aime les garçons qui jouent du piano

J’aime entendre les mots qu’ils disent de trop

Les voir rentrer tard

Et ne plus les croire

J’aime les garçons aux cheveux longs

Peu importe si ils sont un peu cons

Qu’ils me fassent rêver

En me marchant sur les pieds

J’aime les garçons qui portent des colles en V

Qui d’un seul coup me passent sous le nez

Les entendre me dire

Que je suis bien la pire

J’aime beaucoup trop les garçons

Peut importe de quelles façons

Ils me disent je t’aime

Ou qu’ils animent ma haine

5 janvier 2008

mes jeux de Mau

tout ce mal pour en arriver là

peut on revenir en arrière

sur ces mots qui ne se disent pas

avant de se faire la guerre

tu matou dis de nous

jusqu’au aveux les plus fous

mais moi je ne t’ai rien dis

ce sont mes jeux de mau

qui t’ont tout appris

j’ai pas eu le temps d’hurler

des conneries insensées

des tonnes de bulles de savon

qui t’aveugleront petit con

mais toi tu matou dis

sur le bout de ta langue

mes remords qui t’étranglent

moi je n’ai rien compris

ce sont mes jeux de mau

qui me collent à la peau

peut on réinventée l’histoire

à quelque seconde du noir

quand le spectacle est fini

les trois coups dans l’oublis

il est bien trop tard

chez moi trop de cafards

toi tu matou avoué

tu ne m’as jamais aimé

ce sont mes jeux de mau

qui t’ont fichu à l’eau

5 janvier 2008

c'est fini.

ca sera dur de ne pas sourire

Mais il a plus de goût l’avenir

ca sera dur de plus frôler

Mais j’ai plus goût à tes désirs

Et je ne saurais plus lire

Encore moins te le dire

Tous ces mots que j’ai pensé

Tout ce que je me suis imaginée

je ne pourrais plus en vivre

A force de m’attendre au pire

Je t’ai tellement aimé

que j’ai oublier le mal que tu faisais

j’ai tellement patienté

que tu t’en es lassé

et ces yeux remplis de haine

cette force qui me frêne

le souvenirs de tes derniers mots

me cognent encore sur la peau

Mais dis moi qui d’autre que nous

Pourra nous rendre aussi fou

Et dis moi Qui d’autre que toi

Pourra finir aussi bas

Et la vie coule et passe

jamais elle ne se lasse

elle tourne et se fâche

déjà un an sans relâche

à compter les distances

et à m’y faire à l’avance

et la vie se fou de nous

ce qu’on pense elle s’en fou

si c’est pour finir comme ça

je préfère en rester là

l’amour n’a plus de secret

il m’a trop souvent désarmé

Mais t’entendre me mentir

je n’avais rien connu de pire

la vie m’a déjouée

à me rendre accrochée

à un homme qui n’a plus goût

et qui se fou de vous ….

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23 décembre 2007

Petit salaud

Elle en a fini de jouer à la poupée

Tu sais sa vie était loin d’être un conte de fée

Elle en avait jusqu’ici bien trop bavé

Et depuis, avait elle seulement osé aimer ?

Quand elle t’a rencontré c’était un dimanche matin

Il faisait gris, ou chaud, elle ne souvient plus très bien

Tu lui as sorti des jolis mots et des phrases bateau

Un soir de novembre elle t’a laisser goûter à sa peau

Tu t’es servi d’elle alors qu’elle était si belle

Elle croyait en toi mais avait tellement tord

Et toi tu restes là à sourire sans aucun remords

Cette histoire que tu as de loin créer

Elle est pas la seule à l’avoir inventée

Mais tu as préféré fuir que de les laisser dire

Ces gens qui se mêlent et s’entremêlent

De sa vie de bohème qui colle pas à la tienne

Elle aime, et se sème, mais où est le problème ?

Et dire qu’elle avait cette fois tourner la page

Tu n’étais devenu pour elle qu’un mirage

Y’avait plus rien à faire pour qu’elle te revienne

Mais il a fallut que tu lui rejoues la scène

Du mec paumé, et mal dans sa peau

Et de tout son long allongée sur le dos

Elle t’a pardonné de tes vas et viens

Dans sa vie et entre ses reins

A peine quelques semaines plus tard

Tu es venu déposé tes mots sur son trottoir

Ça la fait sourire que tu t’en ailles encore

Après avoir, sans remords, abusé de son corps

C’est plus facile de fuir que de continuer à mentir

Son ventre tout rond te ferais passer pour un con

Car elle n’est  pas la seule a avoir mordu à l’hameçon

Ce soir la pauvre touche du bout des doigts

La seule chose que tu as osé lui laisser de toi

Le fruit de tes fausses promesses

A ne vouloir en fait que ses fesses

Pourquoi tout à coup regardes tu vers le sol ?

Assumes pour une fois de ne pas être un homme

Maurane (23 décembre 2007)

20 décembre 2007

Petit expert du manger tout cru

Petit expert du manger tout cru

Il m’a fait connaître des choses que j’avais pas connues

Des préliminaires, des phrases jamais entendues

Il m’a fait la guerre comme jamais j’en ai lue

Un petit coup en l’air et des balles perdues

Il avait l’air bête quand il était émus

Et moi C’que j’étais fière quand je le voyais nu

Comme un vers de terre il était tout perdu

Dans ce grand lit tout vert jamais je n’ai vu

Aussi petit expert du manger tout cru

Il avait bel air quand je me mettais nue

Il savait pas y faire, m’en doutée j’aurais du

J’ l’aie quand même laisser faire ses expériences à nu

Mais sur ma peau, en l’air, il a tout fichu

Toutes ces heures à faire la mignonne bien vêtue

Comme quoi rien ne sert de dépenser son compte à vue

Pour une vulgaire jarretière et une robe dos nue

Car m’envoyée en l’air avec cet inconnu

J’aurais eu mieux à faire, si seulement j’avais su

Que ce mec c’est l’enfer, qu’il était bien trop cru

Qu’il savait pas y faire, mais que moi j’y ai cru

Quelques heures en arrière m’en aller j’aurais pu

En sautant par la fenêtre ou courir dans sa rue

Seulement y’a rien à faire ce soir j’ai bien trop bus

Alors je le laisse faire ses vas et viens charnus

En attendant l’horaire du prochain train perdu.

Maurane (20 décembre)

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18 décembre 2007

La boite à musique

La boite à musique

C’est une boite à musique

Souvent plus électrique

Qu’orgasmique

C’est la boite à idée

D’une société abîmée

Cinq jours de boulot

Deux jours sans dodo

Les gens se faufilent

Moi je m’y abîme

Ça se bouscule

Et ça s’encule

C’est une boite à farce

Remplie de salles garces

De la blonde siliconées

A la brune trop clonée

Du bâtard et aux salauds

Au gentil gars mal dans sa peau

Prototypes d’une société

Qui n’a pas fini de payer

Les erreurs des hommes

Chez qui rien ne résonnent

A part quelques musiques

Un peu trop électriques

Maurane (18 décembre 2007)

18 décembre 2007

Ces enfants différents

Ces enfants différents

*

Pas besoin de te justifier à l’excès

Grand, noir, jaune ou petit

La différence sur le visage marquée

Qui tourne en rond dans sa piaule

Quand la personne s’évapore

Jusqu’à l’étouffement

Sous un coussin de soie

Pas la force à dix ans

De se dire qu’y a pas de loi

Pour ces enfoirés

Qui jour après jour

Vous jette la pierre

Ce manque d’amour

Et l’absence du père

Qui s’évapore dans les airs

Un pas devant l’autre

Ferme sa gueule

Jusqu’à l’explosement

Tête par terre

Gisant sous les coups

Des autres qui refusent

D’ouvrir le livre

Fermé, déchiré, vieilli

Par une couverture vide

L’alcool enivre

La drogue libère

La chute est plus longue

Les médicaments enfoncent

Se réveiller d’un coma

Après avoir flirter avec la mort

On attend que pour nous sortir de là

Quelqu’un qui passera avec un peu d’amour

Maurane (Aout 2007)

18 décembre 2007

La demoiselle du comptoir

La demoiselle du comptoir

Assise au coin du bar

Son sourire n'était pas très bavard

Et ce gars là qui la suie du regard

Qu'est ce qu'il attend pour venir la voir

Ca doit être un de ces crevards

Qui change de meufs chaque soir

De ne tomber que sur des connards

Assise au coin du bar

Elle a chopé le cafard

Et regarde la foule sans savoir

Que bientôt ça sera le grand soir

Que ce gars qui devient bavard

Allait lui sortir son tour de foire

En commencent par lui offrir à boire

Et en continuant à la flatter dans le miroir

Assise au coin du bar

Envoûtée par son art oratoire

Elle observe chacun de ses regards

Et n'ayant en rien un don divinatoire

Elle se laissera doucement avoir

Par ce gentil homme avare

De sentiments et d'espoir

Qui un jour s'en ira sans dire au revoir

Assise au coin du bar

Elle repense à ce soir

Où elle a cru entrevoir

Un des hommes les plus rares

Qui avait su soutenir son regard

Alors qu'elle n'avait plus d'espoir

Son souvenir la rend froide

Et l'empêche de voir

Autre chose que ce connard

Assise au coin du bar

Comme pratiquement chaque soir

Continuera à boire

Jusqu'à ce qu'un autre soir

Complètement par hasard

Un autre gars qui devient bavard

Lui refit son tour de foire…

Maurane (septembre 2007)

by me

18 décembre 2007

Mon âmant alcoolique

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Graphique by Pierre Za

Mon âmant Alcoolique

Vous savez ce qu'il me dit ? Il me regarde dans les yeux et me dit : on est pas amoureux.
Qui a parler de « on » ? Moi je suis amoureuse, c'est suffisant non ? Je souris bêtement quand il me dit ça. Regarde ta tête, le sourire que t'a juste parce que t'es avec moi. Mais non je lui dis qu'il exagère, que je contrôle. Je contrôle pas, je contrôle rien.
Me colle pas comme ça, pousse toi un peu, on a baiser c'était bon mais maintenant du vent, je veux de l'espace, de l'espace autour de moi, un espace vital, tu piges ? Oui je pige, ça va c'est bon, j'ai pigeais, tu m'aimes pas, je le sais alors pourquoi tu te répètes ?
Voilà, il me dit ça comme ça, comme si on me dit prend moi une bouteille d'eau dans le frigo, et moi j'y cours à ce frigo pour finalement me rendre compte qu'il y a pas de bouteille d'eau. Oui y a que de l'alcool dans ce frigidaire, des litres et des litres, mon amant c'est un alcoolique, il boit pour oublier qu'il ne m'aime pas, quand il a oublié, il se met sur moi, et il profite. Il profite bien croyez moi, moi je bouge pas, je tremble, c'est pas ma faute, c'est comme ça, je contrôle pas. Il me dit pourquoi tu trembles ? C'est parce que t'es amoureuse ? Non je suis pas amoureuse, j'ai froid, t'as pas froid ? C'est sur qu'il a pas froid, il est en transes mon amant, il répond pas et il continue à me baiser machinalement... T'es pas là, il me dit, comment ça je suis pas là, si je suis là... il s'arrête, il allume une clope, il me dit que je suis pas drôle, c'est lui qui est drôle. Je rigole quand il est sérieux, ça ne lui va pas. Je l'écoute même plus, après il s'endort, moi pas, évidemment, je cogite, je me dis pourquoi il ronfle mon amoureux, pourquoi il m'aime pas, pourquoi il est comme ça, pourquoi il boit, pourquoi, pourquoi, pourquoi... il se lève tôt le matin, il me dit je suis matinal, on a dormit deux heures, enfin il a dormit deux heures, moi j'ai pas dormis, il est prêt en dix minutes, je le regarde faire, son petit cul dans son caleçon blanc, ses petites jambes musclées, il est en forme pour courir un marathon... moi je suis lente, a plat, allongée, je bouge pas, je reste nue sous les draps, je suis pas à mon aise, croyez moi, lui il se fait beau je sais pas pourquoi, c'est toujours quand il est l'heure de partir qu'il se fait beau. Moi je remet mes cheveux en place, je prend un schwimgum, je le coupe en deux, parce que j'aime pas quand c'est trop fort, c'est comme pour tout, faut que je dose les sensations pour pas avoir ma dose. Il me regarde, il me dit bon on y va, je dis rien, j'ose même plus lui répondre. Je m'habille discrètement en dessous des draps, je veux plus qu'il voit mon corps, là à cet instant je me dis c'est sure je reviendrais plus, c'est la dernière fois qu'il rentre et ressort de moi de cette manière là, tu me verras plus, je murmure, il entend même pas. Il me déposé devant chez moi comme un vieux colis, tout le trajet j'ai regarder ses pieds, aller et revenir sur les pédales, il fait que ça, aller et revenir, c'est son passe temps, je crois qu'il aime bien les aller retour. Il est doué pour ça. Il ne sourit pas dans la voiture, il chantonne parfois, faux bien sure, il oublie que je suis là, je suis transparente après ça évidemment. Il m'embrasse au coin de la bouche, je tourne un peu la tête, mais il ne veut pas. Allez fait pas cette tête là, il me dit. Mais je ne fais aucune tête, mais mon amant il connaît tous les traits de mon visage par ch½ur, il sait ce que je veux dire rien qu'à ma manière de le regarder. Il me dit, quoi tu veux qu'on arrête ? Il manque un bout de phrase j'ai l'impression, qu'on arrête quoi ? Alors là je souris, je dis que je sais pas, ça mène à rien, que j'en souffre... Mais non t'en souffre pas, puisque y a rien, tu souffres de rien toi ? Il soupire, détourne le regard. Il sait qu'il me fait mal, mais il l'admet pas, il veut se sentir fort, ne pas avoir tord. Mais il a tord sur tout.
Je dis plus rien, puisque y a rien, et je rentre chez moi.
Vous voyez il se rend même plus compte qu'il y a quelque chose, que c'est toujours à côté de moi qu'il se réveille quand il est bourré, ça prouve bien que c'est pas rien...

Maurane (Mars 2007)

18 décembre 2007

pauvre conne

Pauvre conne

*

Tu croyais quoi pauvre conne ?

Qu’il allait tomber dans tes bras

Juste comme ça, rien que pour ça ?

T’as pas compris pigeonne

Qu’il a pas besoin de toi

Et encore moins pour ces choses là

Et après tu t’étonnes

D’être toujours la dernière des connes

Je peux vraiment rien pour toi

Si tu crois encore à tout ça

Quand t’es dans le noir

Tu t’inventes des histoires

Ca devient dérisoire

Et parfois même rasoir

Mais t’es trop bête pour voir

Que tu t’es faite franchement avoir

Tu as beau me dire que c’est faux

Qu’il t’a bien eu ce salauds

Que tu croyais en ses mots

Que t’aurais tout fais pour sa peau

Faut bien que quelqu’un porte le chapeau

Même si t’y es pour rien dans ce fardeau

Il faut que tu te fasses une raison

Ce gars là c’est qu’un petit con

Faut pas que tu lui passes de savon

Même si il a de bonnes raisons

Moi je te dis de toute façon

Regarde droit devant l’horizon

Sort enfin de cette prison

Et pense à toi pour de bon…

*

Maurane (octobre 2007)

18 décembre 2007

La seconde le temps d'une seconde

La seconde le temps d'une seconde

Chui qu'une passade,
Une petite tornade
Une mise au point
Pour les couples
Mal au point
Je suis a couper le souffle
Quand vient le noir
Le samedi soir,
Ou le dimanche matin
Quand l'alcool a coulé a flot
Et que le charme a fait son boulot
Mais le lendemain
Il n'y a plus rien
Un petit mot sur le frigo
« c'était bien,
mais à bientôt »
Il y a pas de « mais » qui tienne
Je veux qu'on me reprenne
Être la seule à leur yeux
Qui pourrait les aimer mieux
Chui qu'la seconde qui s'envole
Celle de trop, la frivole
Je prend mes cliques et mes claques
Puis basta l'amour c'est de l'arnaque !

Maurane (octobre 2007)

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18 décembre 2007

L'envie de toi

L'envie de toi

*

Enrobée de chocolat

Ma folie à moi

C’est l’envie de ça

Une fois par nuit

C’est trop peu au lit

De te voir nu sous les draps

Me fait tournée tout ça

Mon chocolat à moi

L’ivresse de mes émois

Derrière moi je sens

Que tu te tends

Et j’envie tes mains

Qui doucement …

Je ne dis plus rien

Enrobée de soie

Des crampes au foie

J’envie les bouts de toi

Qui me dessine

Et m’embobine

Fredonne les esquisses

Que je dessines parfois

Entre les cuisses

Quelque fois…

Devant moi je sens

Que tu te tends

Drôle d’engin

Que je prend en main

Et doucement…

Je ne dis plus rien

*

Maurane ( novembre 2007)

18 décembre 2007

Joli animal

Joli animal

As tu mentis joli animal

Pique moi fais moi mal

N’hésite pas à pimentée

L’envie de mes envies

Pourris par les années

Anéantie par la vie

As tu menti joli animal

Qui me fait si mal

Tu auras le dernier mot

Mais pas celui de trop

Croque moi le coup

A tous les coups

C’est moi qui perd

La tête en l’air

C’est le matin

Des grands soirs

Ma peur qui te déshabille

Du regard

Mon espoir

Qui du lit te fusille

As tu menti joli animal

Pourquoi ça fait si mal

De ne pas te voir en vrai

Derrière ton grand nez

Monsieur n’a plus vingt pige

Et moi dans ton pieu je voltige

Pourquoi on se voit jamais

Le mardi ou bien le jeudi

Le dimanche me donne la nausée

Je serais à toi tout entier

Si tu me laisses entrée

Dans ta haute cabane secrète

J’me changerais en pipelette

Promis mon joli animal

Je ne te ferais jamais mal… 

Maurane (novembre 2007)

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18 décembre 2007

Lui, Ici

Ici

*

J'aurais besoin de prendre de l'air
Je m'enfermerais peut être un peu
Car ma tête serra un peu à l'envers
N'admettra pas ce qu'elle veut
Faut que je reprenne mes esprits
Ou que je boive un truc fort

Ca y est je pousse des petits cris
Faudrait que quelqu'un me mords

Lui ici,
Maintenant toute de suite
Lui ici,
Faut que je me mette une cuite
Lui ici,
Je peux plus respirée
Lui ici,
Quelqu'un peu m'aider ?

J'aurais envie d'aller lui parler
Vaut mieux quitter la pièce quelque instant
Peut être il me faut m'en aller
Mais je pourrais pas faire semblant
Allez je prend mon courage à deux main
Faut que je trouve un truc à dire
D'façon il s'en rappellera plus demain
Il me faut une phrase qui le fasse rire

Lui ici,
A quelques mètres de moi
Lui ici,
Je ne m'y attendais pas
Lui ici,
Je me sens un peu mal
Lui ici,
Ca y est j'me fais la male

Voilà que j'tombe en face de lui
J'essayer d'aligner quelques mots
Mais y'a rien qui sort de ce débit
Peut être j'en fais beaucoup trop
Il me propose un verre et je dis oui
C'est incroyable ce qu'il est beau
Y'en a pleins de meufs qui m'envient
Mais c'est moi qu'il lui faut

Lui ici,
Ca y est il revient vers moi
Lui ici,
Faut pas que je me mette dans cet état
Lui ici,
Ca y est il me tend mon coca
Lui ici,
Ca y est je suis accros déjà

Oh non pourquoi il s'en va
Maintenant j'ai l'air bête
Je dois faire quoi plantée là
Ca doit être sûrement ma tête
J'ai l'air conne avec mon coca
Où il est passé ce petit con
A quoi il joue avec moi
Il me tend une perche et puis s'en va
Et moi je fond, je fond...

*

Maurane (mai 2007)

18 décembre 2007

Maman

Maman

ma maman c'est une reine
le matin quand elle se lève elle est déjà belle
mais je la regarde parfois pendant son sommeil
j'fais des prières pour ne pas qu'on me la prenne

parfois elle s'enerve pour un rien
quand elle revient tard
après son train train quotidien
faudrait parfois qu'elle s'fume un petard

oh ma mère, elle est jolie
quand elle met sa robe fleurie
elle a de belles jambes
bronzées et bien grandes

elle passe son temps à ramasser
elle fait souvent que nétoyer
le sol, les meubles et les malheurs
qui traine par hazard à cause de ma lenteur

ma maman elle invente des proverbes
elle fait poussée des herbes
elle chantonne en anglais
des mots qui n'ont jamais exister

mais c'est comme ça que je l'aime
après tout c'est la mienne
c'est une maman homme
car elle fait tous les boulots en somme

je la remercie pour mon lit
ainsi que les légumes fris
l'argent au coin de la buendrie
qui paie mes vers lorsque la nuit jm'enfui

c'est une femme or
bourée de trésor
le temps n'y change rien
ca l'embelli, ni plus nis moin...

Maurane

18 décembre 2007

Ciel mon éternel !

Ciel mon éternel !

*

J'écoute des chansons conscientes
Le soir leurs mots viennent et me hantent
Même dans mes rêves je les fredonne
A tue tête, dans ma vie ils résonnent
Et s'accrochent à mes avis, me raisonnent
Le sens des poèmes en alexandrin
Se perdent parfois en chemin
Sous mon oreiller des phrases à l'envers
Que je m'amuse à remettre en vers
La lune est devenue alliée de mon chagrin
Quand elle se fait pleine, elle me plein
Et lorsque je lui tends la main
Cette conne me fredonne des refrains
Sur la pointe des pieds j'escalade l'univers
J'embrasse les étoiles et je tourne à l'envers
Les étoiles fillantes c'est moi qui les lance
Comme des appels pour qu'on m'appel une ambulance
J'ai jeté pleins de truc sur vos trottoirs
Regardez par terre il reste encore tous mes mouchoirs
Où j'essuie mes larmes là haut sur mon nuage
A regardez vos visages qui d'en bas me dévisagent
Mais je garde encore l'espoir fou
Qu'un jour quelqu'un me saute au coup
Je redescendrais de ma petite planète
Je reviendrais parmi vos petites têtes
Je marcherais dans vos villes
Écouterais vos histoires débiles
Et parfois je lèverais les yeux au ciel
Je ferrais un clin d'œil vers mon éternel

*

Maurane

13_CAPTEURS_PARALELLE_AU_TOIT

18 décembre 2007

Petite folle

Petite folle

*

Je n'ai pas d'autres choix
Que de te dire tout bas
Ces mots qu'on ne dit pas
A haute voix
Petite folle
Tu m'as aimé trop fort
Je ne t'ai pas amené au port
Offert aucun trésors
Petite folle
Pourquoi restes tu accrochés ?
A ma peau et à ses secrets
N'essaies pas de me désarmer
Petite folle
Tu n'y arriveras pas
Le temps a eu raison de nous
Ne te mets pas à genoux
Tu n'y arrivas pas
Je n'ai pas d'autres choix
Que de te dires tout ça
Car tout ce que tu cries
Ne rime à rien ma fille
Petit folle
Que dois je faire
Pour te faire taire
Petite folle
Ta peau n'a plus d'odeur
Que celle de toutes ces heures
Où ton impudeur a eu tords
De me faire don de ton corps
Petite folle
Aujourd'hui tu cries si fort
Que c'est moi qui te mords
Mais tu es mordue de moi
Et tu racontes n'importe quoi
Petite folle
Si tu me tournes le dos
Et me traite de salop
J'avouerais mes défauts
Ceux que tu trouvais beaux
Petite folle
Et le dimanche après midi
A repenser à mes envies
J'imaginerais ta vie
Ma mijaurée
Ma non aimée
Et en secret
Je l'avouerais
Petite folle
Que j'ai peur que tu reviennes pas
Qu'à cause d'avoir jouer avec toi
Tu te lasses de moi
Alors s'il te plais ne dis pas
Oh non ne leur dis pas
Que tu es amoureuse de moi
Car on ne te croira pas
Petite folle
Te voilà déjà loin
Dans les bras de quelqu'un
Alors tu ouvres enfin
Ces yeux que j'avais éteints
Petite folle
Sans moi tu te sens bien...
Et moi je ne suis plus rien.

*

Maurane

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18 décembre 2007

J'exagère

J'exagère

J'extrapole
J'exagère
J'me fous en l'air
Sur des airs
De farandoles
J'ai beau me taire
J'ai toujours l'air
D'être à l'envers
Un peu trop folle
Pour cette terre
J'fous tout en l'air
Tout m'exaspère
J'arrive à faire
Tout de travers
Que tout s'en vole
C'est à ça que ça sert
D'être de travers
Toujours trop en faire
Jamais me taire
Il faut que ça vole
Que ça casse par terre
J'veux qu'on me serre
Pour que je m'en vole
Là haut en l'air
Faut que je m'affole
Même si c'est pas la mer
A boire en bol
Moi j'extrapole
Et j'écris en vers
C'est à ça que ça me sert
D'être à l'envers

Maurane

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